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Gorepheus, un être parmi les autres

Gorepheus, un être parmi les autres
  • Ici, pas de fioritures ni même de photos du chien de l'amie de la cousine de mon meilleur ami, ce blog à été concu pour deux choses uniquement: 1) Pouvoir m'exprimer et en faire profiter le monde entier. 2) Remonter le niveau des blogs. Bonne lecture.
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Gorepheus, un être parmi les autres
24 avril 2007

Ma life overhypée 0% de kikoolol

Y'a des jours comme ca ou on se rend compte qu'il nous reste tout un tas de trucs a découvrir, pensant comme la plupart des jeunes adultes qu'il a "tout fait, tout vu, tout essayé" il est parfois bon de se prendre un bel électrochoc dans la geule histoire d'y remédier définitivement. Alors est le destin, ou simplement l'accumulation totalement involontaire de dizaines de choses frustrantes ces derniers jours qui sonnent un peu comme "T'es con, tu le savais pas", tellement de choses d'ailleurs qui m'ont permis aisement de découvrir mon inculture, aussi voyante qu'un champignon beignet au milieu du jardin... J'en suis finalement venu à la question suivante: Suis-je con, ou est ce que ce qui m'entoure ne sert a rien de telle sorte a ce que ce que je prenne pas la peine de m'en informer?
Passons en revue les sujets qui dominent actuellement et en temps normal dans l'esprit de nos 98% de kikoololasv Français:

-Les élections: Roh ben oui, voila sans doute le point culminant de la reflexion Française ces dernières semaines, ayant quand même essayé de m'interesser a cette campagne 2007 aussi inutile que illusoire -et je ne parle pas des promesses bidon qui nous sont faites comme a chaque fois- et qui n'a comporté AUCUN débat, et je le souligne, la campagne ne fut qu'une vaste fumisterie ou l'on attendait juste de voir quelles autres phrases assassines les candidat(e)s se destinaient, le syndrome jardin d'enfant "Céluikaféca" en sorte. Le 1er tour étant passé, nous voici devant un choix crucial: qui massacrera notre pays pour 5 ans de plus? Melle Bravitude ou Mr Karcher? Vous avez 2 semaines pour vous décider, blablabla, allez voter sinon vous mourrerez d'un peste noire, voila voila....

-L'été, la mode: Les vacances d'été arrivant, voici venu le temps des regimes pour nos anorexiques kikoololeuses Francaises, soi disant parce qu'elle se sont enfilées (!) un mille feuille au 21 décembre 2006 entre 6h de jogging, il apparait donc fortement nécéssaire de se priver encore plus que d'habitude, car il parait evident qu'a l'ingurgitation d'une nouvelle patisserie, nous les retrouverons sans doute comme cela:

(Changement radical, les photos apparaissent)
Notons aussi l'arrivée des pubs dites "de prévention", sisi rappellez vous, le fameux message éloquent qui m'a fait réaliser qu'on nous prenait pour des gros débiles, et dont personne ne fut révolté:"Pour votre santé mangez 5 fruits et légumes, plus d'informations sur mangerbouger.fr" J'ai cru a une mauvaise blague la première fois. Seul resistant la pub pour les Balisto (Que j'achète en masse depuis lors), bref.
Quand a la mode, ai-je encore besoin d'en parler? Wesh pour les mecs, Weshesse pour les filles, au choix Lacoste, Converses et autres produits merdiques overhypés, et je passe volontairement sur la musique qui ne vaut même plus la peine que j'allume la radio tellement j'ai l'impression d'entendre du degeulis purrulent saupoudré d'un gros tas de merde.

///SUITE DEMAIN, trop fatigué ce soir///



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8 mars 2007

Gamercard

29 juillet 2006

Anaïs Siana (partie 1)

Voici la première partie une première histoire réalisée à la demande d'une amie, elle contient donc des références que vous comprendrez sans doute pas, en vous priant donc d'être indulgents:

Anaïs Siana

Notre histoire nous amène en 2012, Anaïs Siana, 22 ans, dort. Il est minuit vingt deux.
Habitant au 22ème étage d’une tour en plein cœur de la métropole, Anaïs fut soudain réveillée par la sonnette de la porte d’entrée. Elle ouvrit les yeux, se leva, enfila un peignoir et se dirigea près de la porte d’entrée. Elle alluma ensuite la lumière et fut éblouie l’espace de quelques secondes. Enfin elle regarda pas l’œilleton de la porte : c’était Yoan, son meilleur client.

En effet, Anaïs exerçait le dur le métier plutôt méconnu de « Coach pour homme », son seul but étant d’éradiquer de cette ville, puceaux, geeks, kevins et autres aventureux du monde des crétins pour les rendre plus attractifs, comme une sorte de remaniement mental et physique ; et dans le cas de Yoan, le travail était conséquent.

Yoan fut invité à entrer, ce qu’il fit : Yoan, 23ans, PDG d’une société de cartes de vœux musicales, connaissait Anaïs depuis de très nombreuses années, celle ci l’observa et constata l’ampleur phénoménale des dégâts, jugez plutôt : Baskets air 9237 Big Jim, Short XXXXL aux couleurs de l’O.M et tee shirt que ne renierait pas M.Pokora ou n’importe quel autre wesh de par le monde. Et cette coupe ! Une misérable crête jonchée sur 3,5 cm de cheveux et des lunettes à la mode informaticien (comprenez poussiéreuses et larges). Sans parler de l’attitude générale du personnage additionné a cette habitude de se gratter constamment les parties génitales… pour ensuite les plonger dans cette boite de nounours a la guimauve laissés sur la table suite à une fringale nocturne chocolatière de notre héroïne.

Anaïs fusilla le PDG wesh du regard, celui ci s’empressa de retirer sa main de la dite boîte, pris un air agacé et chercha dans sa poche quelque chose qui n’était autre qu’une carte de vœux, il la posa sur la table et l’ouvrit ; un message s’enclencha :

« Votre mission si vous l’acceptez, sera de réussir a faire de moi un sex-symbol, une sorte d’aimant a gonzesses, ce ne sera pas très dur Mrs Siana, ce sera tout bonnement impossible, il est inutile de préciser que si vous étiez pris à traîner avec un type comme moi, vous perdriez instantanément votre réputation, bonne chance Mrs Siana, ce message fera pouët dans 5 secondes »

Suite à ce message, Anaïs étouffa un sourire, subjuguée du taux de ringardise concentrée dans cette carte en carton recyclé…

Elle faillit exploser de rire en entendant le « pouet » retentissant et sonore, mais en grande professionnelle qu’elle était, se retint.

Elle raccompagna Yoan à la porte d’entrée et lui fit un signe de la main signifiant que tout se passerait bien (Le même signe que dans la pub mentos pour les connaisseurs), elle ferma la pour et rabattit le verrou puis soupira à l’idée de la quantité monumentale de travail qui l’attendait ; elle décida donc de finir sa nuit ; il est 2h22.

12H22, le jour a déjà pointé le bout de ses rayons depuis belle lurette, le monde tourne tel qu’il a l’habitude de le faire, comme une mécanique bien huilée par une doctrine de productivité et de « Le travail c’est bon pour la santé », les ouvriers bossent, les PDG boivent à leur santé, et dans les établissement scolaires on prépare la relève des ouvriers d’aujourd’hui, une mécanique imperturbable, sans objection ; même le week end le rythme est soutenu par la lobotomisation télévisuelle, la ou l’on est censé redevenir maître de son esprit, douce utopie que voici…

Anaïs s’était elle même auto exclue de ce système, ayant une vision de la vie bien plus personnelle et considérant l’intérêt du travail avant sa rémunération. Elle se foutait bien de pouvoir se payer des TV HD ou des bijoux en or 24 carats, ce qu’elle aimait c’était le plaisir de cette vie totalement incertaine délimitée par le hasard et le bon vouloir de la clientèle.

Comme il était trop tard pour petit-déjeuner, elle décida de déjeuner tout en commencent son travail, cette faculté a faire plusieurs choses à la fois, Anaïs l’avait depuis bien longtemps, comme a l’époque de ses années lycée ou elle mélangeait MSN et dégustation de nutella…

Elle se « prépara » donc une pizza à réchauffer au micro ondes et installa son Pc portable sur la table de la cuisine. Elle avait le souvenir d’avoir entendu parler d’un ancien fétiche procurant un incroyable sex-appeal à quiconque le mangerait avec du nutella un soir de janvier.

Elle entre « Fétiche+Sex-appeal » dans Nurzgle, le moteur de recherche qui détrôna Google en 2008, sortit la pizza du micro-ondes, puis continua sa recherche tout en la dégustant. Elle tomba sur différents sites n’ayant aucun rapport, puis, arrivée à la page 22, tomba sur un article écrit par un certain Florian Reivnaj, un éminent scientifique qui fut radié de la profession pour cause de rapports rédigés en SMS.

Anaïs déchiffra cet article tant bien que mal, mais réussit à en saisir les grandes lignes : Un fétiche appelé « Roco » fut localisé dans les alentours de l’Espagne en 1222, à la base, il fut crée pour les besoins de Jeanne d’Arc, mais celle ci disparut à la suite d’une soirée barbecue…

Anaïs referma son PC portable et versa les croûtes de sa pizza dans l’écuelle de Moumoute, son chat, Elle connaissait désormais sa prochaine destination : l’Espagne. Mais pour voyager, il faut de l’argent ; elle décida donc de consulter son compte en banque en se renseignant auprès des services vocaux du Crédit Agricole. Une fois ses mot de passe et identifiants entrés, la boite vocale la ramena à la dure réalité :

« Votre compte courant présente un solde débiteur de 96€ et 22 centimes »

La voici donc confrontée a un nouveau problème, bien décidée a ne pas se décourager, elle alla rendre une petite visite à un vieil ami, un frère spirituel, afin de lui demander conseil. Cet ami, Anaïs l’avait rencontré au lycée lors de sa première seconde ; il était devenu célèbre suite à la publications des « Bailleux’s Stories » en 2010, cet ami avait su rester la personne simple et extravagante qu’elle était autrefois, il était connu sous le sobriquet de Gorepheus, mais ses amis l’appelaient Juju, ou encore Jul…

Anaïs sonna donc a l’entrée d’une des plus grandes demeures du 22ème arrondissement, il est 14h22.

Gorepheus était toujours ravi de recevoir de la visite, il invita donc Anaïs à entrer et lui proposa un verre :

-Whisky, Gin, Kir, Vodka ?

-Fraise à l’eau

-Héhé, c’était pour voir si tu avais fini par te mettre a boire… t’as pas changé !

-Ne me sert pas un Whisky Coca comme la dernière fois

-C’était marrant pourtant… des glaçons ?

-Ouais merci

Gorepheus revint de sa cuisine avec un plateau sur lequel était disposé pêle-mêle verres, cacahuètes, et surtout un bol rempli de nounours à la guimauve. Il surprit une lueur de satisfaction dans le regard d’Anaïs, et ajouta :

-Toujours fan des nounours ?

-Comme tu le vois

-Sert toi, je t’en prie

La discutions s’engagea, furent évoqués entre autres, l’épisode 972 des « Aventuriers du Survivaure » et diverses autres choses . Anaïs lui avoua finalement le but de sa visite ; Gorepheus réagit presque instantanément :

-Mais qu’est ce que tu vas aller foutre en Espagne ? Di tu as besoin d’huile d’olive, j’en ai !

-Nan, il faut que j’y aille, c’est pour le boulot

-Tu as la prime de risque ?

-…

-Désolé, tu veux que je t’avance l’argent ?

-Oui, et si tu voulais bien m’accompagner…

-Moi en Espagne ? Plutôt mourir

Trois heures plus tard dans l’avion en direction de l’Espagne…

-Je me demande bien pourquoi j’ai accepté…

- Parce que tu ne me refuses jamais rien peut être ?

-Rah je suis trop con…

-C’est pas moi qui l’ai dit !

-Mais euh…

L’avion, un Airbus A 622, survolait la mer, nos 2 amis se reposaient, Anaïs réfléchissait à l’endroit ou chercher le fétiche, Gorepheus quand à lui réprimait une pulsion Hispanique aigue ; il commanda donc un repas et plaisanta avec Anaïs de la pilosité inattendue des dessous de bras de l’hôtesse de l’air qui visiblement ne connaissaient pas le sens du mot « rasoir » La télé installée en face de chaque siège s’alluma et diffusa de nombreux films qui avaient tous comme point commun d’être compréhensibles par des dyslexiques tétraplégiques de l’école élémentaire…dans le désordre : « L’arme fatale XII », « La carte mère, de maman », « Le glucose » et autres navets dont il était préférable d’oublier l’existence.

Le voyage fut animé par l’arrivée massive de Bwice dans la classe affaires, ceux-ci s’étant mis en tête que « classe affaire » signifiait « Magasin de fringues ». Le spectacle était à la fois effarant et amusant, on se serait cru devant un défilé de pyjamas fluorescents poussant des petits « wesh » tous les 2 pas.

Le calme fut rétabli pas l’un des membres de l’équipage qui sacrifia sa casquette Lacoste en la lançant du sas de dépressurisation d’ou les Bwices se jetèrent en masse.

L’avion finit enfin par atterrir sur le sol Hispanique, l’air était lourd et emprunt d’une odeur d’huile d’olive, Anaïs était émerveillée, Gorepheus horrifié. Ils décidèrent d’aller boire un coup au café « El chicle a la basuja » situé face à l’aéroport ; une fois attablés, Anaïs lisant l’inquiétude grandissante de Gorepheus, tenta de la rassurer :

-Mais enfin, qu’est ce qui te fait peur à ce point ?

-C’est les gens, les inscriptions, tu vois pas ? Tout est écrit en Espagnol, c’est flippant merde…

-C’est leur langue natale tu sais…

-Garçon, une Desperados, j’ai besoin de boire !

-Il faut lui parler en Espagnol tu sais…

-Ah ouais, eh, hola tas de mierda, go me chercher a drink to beber !

-…

-Bah quoi ?

Suite à leur expulsion du café et des menaces de mort proférées par le serveur, notre duo décida de visiter Madrid, extraits :

-C’est vrai qu’en Espagne les gens se lavent à l’huile d’olive ?

-Non

-Paraît que les gens en Espagne sont maltraités, c’est pour ça qu’on les fait parler Espagnol

-Non

-T’as vu ? Y’a des Tee-shirts « I love Spain », c’est pour les gens qui perdent des paris ça ?

-Non

-Je pose trop de questions ?

-Oui

Ils arrivèrent finalement en face du « Bujita’s Museum », un musée ou était entreposé tous les bujitos crées depuis 1790 ; un homme d’une quarantaine d’années vint les accueillir, il tendit un morceau de papier a Anaïs qui le lut a voix haute :

« Enchanté Mrs Siana, votre père m’a beaucoup parlé de vous, je m’appelle Kintin Zeloy, je sais pourquoi vous êtes la et je pense pouvoir vous aider, suivez moi je vous prie »

L’homme leur fit un signe de la main, les invitant à le suivre, ils parcoururent l’intégralité du musée dans un silence presque pesant ; Zeloy les amena jusqu’à une petite pièce cachée dans l’obscurité, invita les 2 jeunes gens a entrer, puis alluma la lumière qui n’était ici qu’une simple ampoule pendue au plafond éclairant faiblement la pièce. Zeloy se faufila à travers des piles de bujitos inutilisables. Il réussit a extraire d’une grande malle, une petite boite poussiéreuse d’aspect antique, souffla dessus, et sortit de sa poche un petit carnet sur lequel il griffonna quelques mots ; il tendit la feuille à nos 2 héros. S’en suivit un silence interminable brisé par le passage d’une souris semblant trouver les bujitos périmés à son goût. Puis le malaise s’installa, Gorepheus rendit le petit carnet a Zeloy et s’empressa de s’en aller, suivi de près par Anaïs. Ce que nos héros venaient de lire dépassait tout ce qu’ils avaient pu imaginer, un secret si lourd que même l’auteur s’interdit ici d’en parler. Ils décidèrent donc de se trouver un hôtel afin de dormir et d’oublier tout cela, car comme le dit le célèbre dicton Espagnol « Quando es en la mierda, pensais a cocinar el gato »

Comble de malchance, tous les hôtels étaient complets, Gorepheus craqua :

-Rah putain de pays de merde !

-Qu’est ce que tu as encore ?

-Regarde non mais regarde moi ce truc la !

-C’est une fontaine et puis ?

-Et alors ? On a pas d’hôtel, on est en Espagne et cette fontaine débile crache de l’huile d’olive, je craque !

Anaïs serra Gorepheus dans ses bras et lui dit :

-Allez je sais que c’est dur pour toi mais tu dois tenir ok ?

-Merci

Notre duo réussit finalement a dégoter un petit hôtel, le « Dos cientos, veinte y dos », un hôtel a la hauteur de tous les campanile et Formule de France, autrement dit merdiques, avec sa TV 36cm, ses petits savons emballes, sa vue sur la nationale et surtout sa lampe pour deux.

La lampe pour deux, une des pires chose qui existe au monde, généralement livrée avec un ampoule grillée et ses franges violettes ayant l’habitude de se coincer a l’intérieur de la lampe, obsédant littéralement son utilisateur qui n’arrivera pas a trouver le sommeil avant que celle ci soit bien droite…

Nos deux amis étant a bout de force, s’écroulèrent sur le lit double de la chambre 222 du « Dos cientos veinte y dos »…

Ils furent réveillés aux environs de 8h22 par le patron de l’hôtel qui leur remit un colis, visiblement d’un expéditeur inconnu. Anaïs s’empressa de l’ouvrir et découvrit qu’il s’agissait de la fameuse boite que Zeloy leur avait montré hier, elle appela Gorepheus, ou plutôt –réalisant que ce dernier ne s’était pas réveillé- lui fit une blague :

*Driiiing *

-Hmmmouiallokeskiya ?

-Ici Mr Bailleux, rendez moi mes lettres de Mme de Sevigné

-Quoi ? Mais… ah c’est toi j’ai eu peur, c’était qui qui a sonné ?

-Le facteur, il a apporté une boite, mais pas n’importe laquelle

-Ah ? elle fait le ptit dej’ et coupe les ongles des pieds ?

-Bah nan…

-Elle sert a rien alors... OMG la boite de Zeloy !

-On l’ouvre ?

-Je pensais plus à danser et à sauver le monde mais allons y oui

Anaïs acquiesa et s’empressa d’ouvrir la boite, celle ci contenait un objet ne ressemblant a rien de connu ; a première vue cela ressemblait a un cintre inséré dans un CD lui même encastré dans un clavier de PC, mais vous vous doutez évidement qu’il s’agit d’un objet clé indispensable a la progression de nos héros, mais chuuut, ils ne le savent pas encore.

Toujours est il que n’étant pas plus avancés qu’il y a 5 minutes, décidèrent de le confier à un spécialiste, et qui était mieux qualifié pour cela que le professeur Reijnav ? Ils partirent donc pour la Russie.

Ce second voyage en avion fut l’occasion d’une rencontre inattendue ; le pilote n’était autre que le parkinsonien de leurs années lycée, Remy Egeruoc. Ils allèrent le saluer, échangèrent quelques mots et embarquèrent.

Gorepheus se pencha vers Anaïs et lui confia :

-Crois moi ça risque d’être intéressant…

-Intuition Gorepheusesque ?

-Ouaip

Et Gorepheus avait raison, avant le décollage, la voix du commandant de bord se fit entendre :

-Bonjourjesuislecommendantdebord, lesceinturessontàvotredroite, ainsiquelessacsàvomi, bonséjourssurnoslignes, vivelefootball

-Ah en effet t’avais raison

Le voyage se fit sans encombre, toujours dans cette humeur cordiale entre nos héros, après 8h de vol, 5 crises de fou rire, 32 imitations et 28 pots de nutella, l’avion atterrit enfin en Russie, Gorepheus et Anaïs descendirent…

©Gorepheus 2006, all rights reserved

9 juillet 2006

Nous ne sommes pas seuls, 1ère partie

Voici enfin (?) le retour de mes fameux articles, non non je n'ai pas eu une illumination dans la nuit disant qu'il était impératif que ma prose fasse son retour afin de sauver l'humanité loin de la, c'est juste que j'ai été "poussé au cul" par certains de mes amis, m'enfin toutefois je les remercie, il faut dire que je suis flemmard comme c'est pas permis... 

Bref, mes états d'âme inintéressants mis à part, voyons les sujets accumulés durant cette absence; alors, mon anniversaire, les geek, l'amour... il doit bien y avoir autre chose putain !
Ah, oui ça, j'avais oublié ! Heuheum, donc aujourd'hui je vais vous parler du boulet et de ses dérivés.

Le boulet/boulay

Tout d’abord, qu’est ce qu’un boulet ? Un boulet est une personne que l’on pourrait aisément qualifier de « chose » tellement il frise le désintérêt total et profond pour toute personne intellectuellement acceptable, en effet le boulet mise principalement son existence sur quelque chose d’inutile ; cela peut être n’importe quoi à partir du moment ou l’objet en question est proportionnel au niveau de son intellect, comme par exemple les films : « Brice de Nice », « Anaconda 2 », « Big Mamma 2 », « Monsieur Manhattan » (a noter que si vous avez vu au minimum 3 de ces films vous êtes un boulet en chair et en os, désolé pour vous)
Le boulet est également un adolescent qui se cherche fortement, il cherchera en toute situation a affirmer sa virilité (Car oui il n’y a que des boulays garçons, dans le cas de la gente féminine, nous les appellerons des sacs a main…) en vous dévoilant non sans fierté qu’il fume dans les toilettes avec une bière a la main tout en se masturbant sur le catalogue des 3 suisses à la rubrique strings et soutifs ou bien encore il sera ravi de vous montrer ses 4 premiers poils pubiens annonciateurs d’une virilité future…
Le boulet traîne aussi énormément sur les chats et particulièrement aux heures ou les gentils modos aimeraient bien se réveiller en douceur sans avoir à bannir a tour de bras. Plein de bonne volonté, le boulet vous saluera a votre entrée sur le salon, que vous soyez un user, un ircop ou même un bot, il ne fera aucune distinction et pourra même partir dans des discutions philosophiques sur le pourquoi du comment de la théorie de la relativité de Bad Boys 2 avec ce dernier. Son vocabulaire est limité, alors veillez a ne pas trop l’embrouiller en parlant de choses trop compliquées pour lui telles que la politique, les RPG, le script et le Français…
Côté apparence, le boulet est habillé de façon a ressembler trait pour trait à la vision erronée que se fait sa mère d’un jeune de nos jours, c’est a dire une sorte d’hybride entre Patrick Sébastien et un des Musclés du Club Dorothée (Si si rappelez vous…) se permettant parfois certaines fantaisies comme un coussin peteur ou une boite a meuh dissimulée dans une de ses poches. Il est inutile de préciser que le boulet ne sort jamais au grand jamais sans sa carte du club mickey, de sa GBA avec Pokémon Red Fire dedans et d’un autocollant « J’aime le Karaté » sur son cartable.
Intéressant de noter également que le boulet et presque TOUJOURS très fort en maths, c’est sans doute parce qu’il suffit d’apprendre par cœur, et donc ; de ne pas réfléchir outre mesure…
Ce portrait du boulet ne serait toutefois pas complet sans évoquer la joie s’accaparant de cet individu a l’annonce de choses en apparence horribles, un exemple tout simple :
-Chéri viens !
-On va ou maman ?
-On va à la fête de la choucroute et à une course de cochons avec mamie, ta cousine germaine en alliance du 4éme frère de l’oncle du cousin de ta sœur, puis on fera une partie de scrabble pour bien terminer la soirée.
-Wah trop bien, quand je dirais ça aux copains !
Bien entendu il va de soi que raconter cela a une personne dotée d’un intellect est proscrit sous peine de franches rigolades, le boulet optera donc pour aller le raconter a ses autres copains boulets, en s’arrangeant  pour embellir la chose : « J’ai vu la culotte de ma cousine » annoncera t’il fièrement sous l’air absorbé de ses potes ouvrant des yeux ronds, il ne tardera pas à être assailli de questions par ces derniers :
« Vas y raconte elle était de quelle couleur la culotte ? »
« T’as baisé ? »
« Wah t’es trop fort quoi »
« Quelqu’un a Jirachi dans Red Fire ? »
Car c’est bien la toute la force du boulet, savoir s’étonner de choses dont tout le monde se fout éperdument.
Il y aurait tellement de choses a raconter sur le boulet… j’aurais notamment des logs très croustillants mais je réserve ça pour plus tard, ça vous évitera d’avoir recours a un pacemaker en voyant le pavé que j’aurais pu écrire.

Le boulet c’est bien, mais il existe des dérivés qui valent également leur pesant de fraises tagada, voici l’un d’entre eux :

Le Kevin

Le Kevin est un individu assez proche du boulet de base, à la différence prêt qu’il est obsédé par les choses chères, ne faisant étrangement pas de délires vestimentaires à la différence du Wesh, le Kevin sera principalement passionné par des objets comme les IPod, la PSP et les lunettes Ray Ban fumées violettes. Très influençable il vous affirmera sans complexe que le Justin Bridou c’est bon, ce qui est une aberration en soi. Autre différence notable avec le boulet, les relations familiales : La ou le boulet n’a pas eu l’idée qu’il puisse y avoir une vie sans sa mère, le Kevin exprime avec acharnement que : «  Les parents ils sont vieux, les vieux c’est des cons alors mes parents ils ont cons parce qu’il sont vieux quoi ! » Oui c’est ce qu’on pourrait appeler la crise d’adolescence, a quelques détails prêt, jugez plutôt :
-Kevin, je …
-Nan mais y’en a marre quoi, on peut plus vivre sa vie d’homme épanoui de 14 ans quoi ! Hein je suis sur qu’a mon âge on te laissait tranquille quoi ; tu m’aimes pas c’est ça hein quoi ? Je suis déchu des ailes de l’enfer et je vais rejoindre Satan pour le jugement dernier, car ouais j’irais en enfer, c’est cool l’enfer quoi !
Welcome to hell very well about the inside of my ass, mother fucker quoi !
-Je venais te dire de venir manger…

-M’en fout, j’ai pas besoin de manger, je suis comme Robinson Crusoé en mode hyper quoi ! La bouffe c’est pour les faibles, allez dégage avant que je te casse la grosse.
-Dis moi Kevin, tu aimes ta chambre ?

-Ouais ici c’est My Universe quoi, le Ying et le yang quoi !

-Ca tombe bien, t’en sortiras pas de la semaine,
-C’est une atteinte a la liberté quoi !
-« La grosse » pense que tu ferais bien de la fermer avant que j’ai l’idée saugrenue de filer ta PSP a la Croix Rouge
-Oui maman, je t’aime maman d’amour…

-…

Une autre particularité du Kevin : La drague ; le boulet se contenant d’imaginer, le Kevin lui tente l’étape supérieure, l’approche. Bien loin de s’imaginer la réalité, le Kevin s’imagine que la drague marche a la façon des séries ricaines du dimanche après midi sur TF1, et même pire parfois : A la façon du porno qu’il a regardé chez son pote Kevin vendredi soir. Cela donne donc des approches pour le moins directes, en voici quelques unes sélectionnées par mes soins :
-Eh zyva t’es bonne tu baise ?

-T’es bonne, eh zyva tu baise ?
-Tu baises ? T’es bonne eh zyva
Les raisons de cette approches sont évidentes : Etant logique que personne (Même un sac à mains) n’accepterait une telle proposion, le Kevin évite ainsi toute chance d’avoir des rapports de quelle nature que ce soit sauf peut être avec sa PSP… car il ne faut pas se leurrer, derrière son côté très sur de lui, le Kevin n’est absolument rien, tout au plus un chocapic ramolli par le lait qu’on ira jeter parce que c’est dégeulasse.

Fin de la première partie

28 mai 2006

La famille c'est sacré...ment chiant

Famille, vous avez dit famille? En effet, qui remettrait en cause ce lien qui nous unit avec notre famille? tous ces bons moments partagès, allant du plaisir simple des retrouvailles à la celebration du mariage de son cousin, sa tante ou bien même de son propre enfant?

Je n'ai qu'un mot a repondre "Utopie"; il n'existe et n'existera jamais dans ce monde une famille ressemblant a l'exemple sus-cité.
Prenons un exemple tout simple: "Les réunions de famille", mais oui, vous vous en souvenez tous, vous aviez dans les environs de 4 ans quand ca s'est produit; laché au milieu d'une horde d'adultes, pour la plupart alcolliques et suintant des aisselles, vous étiez la proie des remarques encourageantes et agréables sur votre personne, tout en vous faisant tripoter les joues par des mains ayant précedemment trainées on ne sait ou. Le rituel passé, vous pensiez que votre calvaire touchait à sa fin, mal vous en a pris, tout cela ne fait que commencer.

Les présentations faites, nous entrons dans la phase dite de "Aperitive et debut de cuvage" un moment privilégié pour les adultes, mais relevant de toute la misère de l'humanité pour vous, quoi de plus désagréable que d'entendre les conversations de vos proches d'un niveau intellectuel a détroner la Star Ac'? Votre tante parle de ses hémoroides, votre oncle lui parle de son 11éme voyage en Turquie au cours duquel il a échappé in-extremis a une bande de jivaros coupeurs de jambon de Bayonne.
Vous tentez donc une escapade vers la sortie ou vous vous vous retrouvez face a une bande de gamins de votre âge,pour la plupart dans un êtat second, ce n'est visiblement pas leur première réunion de famille, vous préférez donc vous eloigner par peur d'une contamination. Bien entendu, il est inutile de préciser que cette reunion a lieu dans la maison de votre 3éme cousin germain du côté de votre mère qui est celibataire, et qui par consequent n'a absolument rien pour vous occuper.
Un peu resigné, vous vous gavez de gateaux apéritifs et demandez un jus d'orange qui tarde fortement a venir; faute d'attention de la part de vos géniteurs, vous vous faites purement et simplement engeuler, votre demande se traduit généralement par un: "Oh mais t'es chiant, j'ai dit que je te le préparais".

Vient ensuite l'etape 2, dite "Manger, boire, boire et boire", vous êtes généralement assis à côté d'une personne inconnue, grosse et parlant très fort, qui trouve interessant de vous faire la conversation, tout en vous faisant profiter de son haleine pestidentielle, vous vous contentez donc de repondre oui, et de manger vite fait bien fait quand les plats arrivent.

J'ai bien dit "Quand ils arrivent" Les plats arrivant généralement a intervalles reguliers d'une cinquantaine de minutes, il vous reste environ 45 minutes a tuer, et inutile d'espérer se resservir, la grosse personne prenant un malin plaisir a finir tous plats.
Et la, elle retentit! vous l'entendez, elle se propage dans toute l'assemblée, vous l'avez reconnue! C'est l'heure des blagues.

Les blagues sont généralement utilisées suite a un abus d'alcool, généralement racontées par une personne très proche de vous (comme votre père) elles vous constituent un capital réputation que vous ne préféreriez pas avoir.
Essayant de vous cacher de cet énergumène qui se donne en public, vous vous faites généralement rattrapper par votre oncle vous lachant cette phrase qui tue "Oh, c'est un ptit rigolo ton père, jsuis sur que t'es un ptit rigolo aussi hein?" (Le tout accompagné d'un clin d'oeuil)
Vous n'en pouvez plus, vous êtes a bout de force, vous auriez du vous jeter sous ce train croisé en venant, on ne vous y reprendra plus c'est juré.

Puis vient la phase n°3, probablement la pire qui puisse exister et qu'on appelle "Danse, rigolade, boire, boire et boire"
Generalement le moment ou fait le plus attention a vous, le cousin Germain de votre mère ayant bien evidemment l'invetable "Chenille" le tout saupouré d'une "Danse des canards".
Insertion du CD dans la chaine High Tech en resine de pin, et c'est parti pour des heures de rigolade ou l'on constate que l'être humain peut être absolument navrant, imaginez la scène: Environ une trentaine d'adultes consentants en train d'executer une danse de palmipède dyslexique, le tout sur une voix nasillarde d'un chanteur qui aurait du mourir de honte suite a ce genre d'inepties.

Nous sommes a la tombée du soir, tout le monde est saoule à l'exception de vos cousines de 24 ans vegetariennes et puritaines, il est l'heure de dire au revoir, vous tombez de sommeil et vous glissez en toute discretion dans le Break familial afin de trouver un repos bien merité, tout en evitant soigneusement le rituel des embrassades franches et pleines de bave, vous êtes maintenant libéré...

... jusqu'a l'année prochaine!

Alors après, qu'on vienne plus me dire que la famille c'est merveilleux, j'aurais pu prendre d'autres exemples, mais celui la me semblait le plus parlant.

A bon entendeur...

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25 mai 2006

Les maths, une conception venue d'un autre monde...

Plus je continue l'experience blog, plus j'ai l'impression de me retrouver devant un psy, sauf que c'est gratuit, consultable par le monde entier et que les gens, jusque la, trouvent ca excellent.
A defaut de siège en cuir qui sent le neuf sur lequel m'allonger et de type chauve qui acquiesse a chacune de mes phrases en prenant des notes pour le moins mystérieuses, je me contenterais donc d'un clavier et d'une chaise en bois prête a s'écrouler sous mon poids...

Dans ma vie j'ai vu des choses etonnantes, dérangeantes, stupides, intelligentes, mais jamais aucune ne m'avait marqué comme l'a fait les maths. Les maths c'est un peu une dimension a part, universelle et comprehensible par n'importe quel analphabète de par le monde; bon ok, c'est saluable, peut être même interessant, mais j'ignore pourquoi j'ai jamais pu accrocher.

Pendant que tous mes petits camarades revaient d'embrasser une carrière de scientifique, moi j'ai toujours révé d'écrire un bouquin, pendant qu'on tentait de me faire apprendre mes tables de multiplications, je revais de m'evader pour aller imaginer des histoires.
Les maths pour moi, c'est un peu comme du gras sur une tranche de jambon, je déteste ca.
Et si ca n'avait duré qu'au long de la primaire encore... mon plus grand calvaire arriva a mon entrée au collège, la ou nous sommes assallis de toutes parts par les théorèmes en tous genres (Que je serais incapables de vous réciter même aujourd'hui) et les formules frisant le ridicule, a preuve, le type d'enoncé à la con que tout le monde a eu la (mal)chance de croiser au moins une fois dans sa vie:
"Noémie à acheté un CD en forme de cercle d'une taille de 12cm, elle veut savoir la superficie du CD en cm²"

Bizarrement j'ai remarqué que devant ce type de problèmes, personne n'a prété attention au ridicule de ce texte, personne à part moi, voici ce que j'aurais révé de repondre sur ma copie:
Tout d'abord qui est Noémie? Avec quel argent a t'elle acheté le CD? Et si c'était de l'argent sale, ou le resultat d'une vente de dope a des collégiens? Et puis serieusement, qui serait assez con pour se demander la superficie de son CD? C'est un peu comme si je cherchais a trouver la contenance de mes slips après une soirée Silent Hill 2.

Mais ce qui me choque le plus en fait c'est que tout le monde semble comprendre sauf moi:
"Bon pour bien commencer l'année une petite équation simple, juste pour voir si vous êtes au niveau: "2x + 3 - 3x²>0" vu en 4ème" A croire que j'ai du rater ma 4ème... je me retrouve donc comme un flan devant ma copie, observant tout une bande de geek matheux remplir leur feuilles de calculs incomprehensibles. Je commence a croire que je suis tout simplement stupide, ce qui est peut le cas en effet...
Il a également ce manque de reflexion qui me gène, toutes les maths sans exception, sont une suite de déductions LOGIQUES ne laissant aucune place à l'imaginaire, c'est surement pour ca que beaucoup de gens aiment, ca les conforte dans leur idée que le monde est rangé et sur, comme si l'imaginaire était comparé a quelque chose de négatif.

Je ne vais pas revenir au fléau qu'est le sms, mais ca demontre bien que les gens se foutent pour la plupart de cette belle langue qui est la notre. Certains verront aussi un relachement syntaxique de ma part, j'ai laissé couler ma haine envers les sciences, tout simplement...

A bon entendeur...

25 mai 2006

Et le 8éme jour, Dieu créa le jeu vidéo... (1ère partie)

J'en vois déjà crier au scandale: "Comment ça? Il va parler de jeu vidéo? Je croyais que c'était un blog intéressant, eh voila, il tombe déjà dans la facilité et gnagnagna"

Premièrement, je ne sais pas ou il est écrit que jeu vidéo se rapporte obligatoirement à "Déficience mentale", ou a toute forme de merde?
A ce niveau la, je pourrais vous dire que la course automobile s'apparente ni plus ni moins qu'a une course de hamsters en métal qui font vroum vroum pendant 4h et que le gagnant en plus d'être idiot, trouve le moyen de se faire payer des millions par course, alors merci de mettre ses préjugés au vestiaire à la lecture de cet article, je ne sais pas moi, faites comme si vous ne connaissiez pas.

Pour commencer, je ne dénigre en aucun cas les autres medias dis « ludiques » tels que la lecture, inutile donc de me dire que je joue par analphabétisme, simplement parce que mon intelligence se résume a taper des monstres pendant des heures, un filet de bave au coin de bouche... Ce que vous vous devez de savoir, c’est qu’au fil des ans, le jeu vidéo a acquis ses lettres de noblesses, certes avec difficulté, mais cette distinction n’a pas été volée, bien au contraire, il existe de nombreux préjugés qui pèsent sur les joueurs, principalement passionnés ou confirmés, une étiquette qui définirait le joueur comme un inadapté social, confiné dans un monde imaginaire duquel il ne voudrait pas sortir ; un peu comme le syndrome de « Peter Pan »

Encore une fois je me permet d’objecter, même si des cas dans ce goût la ont été constatés, on s’aperçoit que ce sont les seuls mis en avant dans les médias, ceux-ci préférant diaboliser la pratique plutôt que d’essayer de la comprendre ; il faut que dire que télévision et jeux vidéo ont rarement cohabité, pour une raison de base somme toute logique : jouer implique forcément d’utiliser un poste de télévision, celui-ci ne servant pas a regarder les programmes TV.
Un discours qui ne tient pas la route toutefois, étant moi-même joueur confirmé (Mauvais joueur même diront certains…) je sais que je ne regarde pas moins la TV qu’avant, les heures a jouer s’ajoutant simplement aux anciennes.

Il y eut bien quelques tentatives de cohabitation (Certains se souviendront de « Microids » diffusé sur France 3 il y a une certain temps), également « DK TV » qui fut selon moi un mélange exemplaire du monde vidéoludique et télévisuel
Mais le must reste sans aucun doute « Game One », hormis le fait d’émissions pas franchement a leur place, et de certains animateurs plus animateurs que joueurs, la réconciliation est toute proche…

Pour en revenir à ma pratique personnelle du média, ce fus vers l'âge de 3-4 ans que je fis l'acquisition d'une NES, enfin pas moi, ma mère; à cette époque j'étais bien trop jeune pour en entrevoir toutes les possibilités, m'amusant simplement a marteler les 2 boutons de la manette, le tout sous le bruit des "pouit pouit" et des sprites 8 couleurs s'affichant sur mon tube cathodique. Je me souviens n'avoir aucune idée quand au contenu du scénario, les jeux de NES étant principalement en Anglais, certes basique, mais trop compliqué pour mon jeune âge. Je me souviens encore très bien du fameux "Duck Hunt" et son pistolet en plastique dur limite orange fluo, c'était kitch mais fendart. Egalement de "Super Mario Bros 3", un des seuls jeux que ma mère a apprécié, aujourd'hui, elle souhaiterait que je reduise grandement ma consommation, je pense que son rebut vient du passage à a 3D, qu'elle a du juger trop compliqué.

Fin de la 1ère partie, à suivre...

A bon entendeur...

23 mai 2006

Une autre vision du monde... episode 1

Les gens voient le monde comme une succession de choses lineaires "à usage unique", je vais aujourd'hui vous démontrer qu'une chose apparement banale peut receler des trésors d'inventivité et de reflexion, aujourd'hui pour ce premier episode, un objet utilisé par des millions de personnes en moyenne 3 fois par jour, généralement au lever et au coucher, certains considèrent ca comme un bonheur, d'autres simplement comme un passage obligé, je parle bien evidemment des toilettes.

Les toilettes sont en quelque sorte "Le lieu de receuillement universel" en effet, dans les toilettes, toute forme de distinction sociale disparait purement et simplement, que nous soyons blancs, noirs, riches, pauvres, cons, prêtre, nous sommes tous logès à la même enseigne sur le trône, il n'y a personne pour pousser à notre place ni quoi que ce soit.

Les toilettes sont aussi un lieu privilégié aux confidences, notamment en ce qui concerne le sexe feminin, il faut savoir qu'une fille passe en moyenne pas loin de 6 vraies minutes aux toilettes (Ce qui absolument énorme, prenez donc un chrono et attendez 6 minutes, vous verrez), la vraie question est "Que font elles?" On a l'impression qu'elles dependent de leur vessie comme certains mec dependent de leur couilles, faites le test dans votre primaire/collège/lycée/fac et vous verrez que leur première réaction a chaque récré, heure de perm se traduit immediatement par un aller simple vers les toilettes.

J'ai aussi constaté cette habitude pour le moins aussi étrange qu'énervante: le fait d'aller toujours aux toilettes par 2, les mauvaises langues diront qu'il en faut bien une pour tenir le rouleau de PQ, mais cela rélève surement d'une explication plus approfondie. Je me suis donc amusé a sonder toutes les filles que je conaissais (Soit très peu) et les réponses sont pour le moins éloquentes, je cite:
"Bah, j'ai toujours été habituée comme ca depuis toute petite"
"Mais... tu peux pas comprendre, voila!"
"Tu te poses trop de questions"

"Ta geule"

Alors, nous cacheraient elles quelque chose? Ou est ce simplement le seul endroit ou elles peuvent balancer/jacasser sur tous ceux qu'elle connaissent? Quoi qu'il en soit j'ai imaginé mille et une solutions, notamment qu'elles pourraient communiquer avec les extraterrestres depuis la cuvette, ou bien qu'elles étaient simplement folles.
En fait le plus grand mystère de l'humanité ce n'est pas le secret de la vie mais bien les femmes, quoi qu'il arrive, et tout mâle normalement constitué pourra me le confirmer, on e sait pas ce qu'elles veulent.

Pour conclure ce premier vrai article et pour en revenir au sujet premier, je dirais qu'il existe toujours une forme de pudeur envers le sujet, toujours détourné par des phrases telles que "Je reviens", "Faut que j'aille faire un truc" (s'appliquant encore une fois principalement aux filles), nous ne sommes donc pas encore entrès veritablement dans le XXIéme siècle, censé être le siècle sans aucun tabou.

Ps: Pourquoi les toilettes en premier sujet? Ceux qui me connaissent diront surement que c'est pour mes penchants pour le caca, les autres diront simplement que ca correspond bien a mon intelligence, dans les 2 cas je vous emmerde

A bon entendeur...

23 mai 2006

Toutes les bonnes choses ont un debut...

A vouloir trop en faire, je m'apercois que je ne fous rien, que ce soit socialement ou même scolairement, tenez, rien que pour créer ce blog, l'idée m'est venue depuis quelques mois déjà, j'ai beau être un anti-blog confirmé et entrainé, je me suis laissé tenter moi aussi pour "voir ce que ca fait"
Un peu comme la première clope en fin de compte.
Mais qu'est ce qui pousse autant de gens a créer leur blog bon sang?
Est ce par une envie de reconnaissance? Ou simplement une envie d'exposer ce qu'ils possedent aux yeux du monde? Un monde constitué la plupart du temps d'une ou deux personnes, generalement des amis ou de la famille.

Je pense que dans le fond, le blog s'est retrouvé confiné dans une surenchère de cons "kikoo lol asv" communement appellès "boulays" ou "boulets" qui se sont emparès du phénomène.
Je ne pense pas revolutionner le monde du blog, ni recevoir un prix sullitzer pour ma prose, je tiens juste à partager ma passion pour l'ecriture dans un premier temps, le jeu video d'une autre, je tacherais d'être toujours objectif quel que soit le sujet et je tenterais de ne pas tomber dans les méandres de la facilité. Sur ce, bienvenue.

A bon entendeur...

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