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Gorepheus, un être parmi les autres
Gorepheus, un être parmi les autres
  • Ici, pas de fioritures ni même de photos du chien de l'amie de la cousine de mon meilleur ami, ce blog à été concu pour deux choses uniquement: 1) Pouvoir m'exprimer et en faire profiter le monde entier. 2) Remonter le niveau des blogs. Bonne lecture.
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Gorepheus, un être parmi les autres
29 juillet 2006

Anaïs Siana (partie 1)

Voici la première partie une première histoire réalisée à la demande d'une amie, elle contient donc des références que vous comprendrez sans doute pas, en vous priant donc d'être indulgents:

Anaïs Siana

Notre histoire nous amène en 2012, Anaïs Siana, 22 ans, dort. Il est minuit vingt deux.
Habitant au 22ème étage d’une tour en plein cœur de la métropole, Anaïs fut soudain réveillée par la sonnette de la porte d’entrée. Elle ouvrit les yeux, se leva, enfila un peignoir et se dirigea près de la porte d’entrée. Elle alluma ensuite la lumière et fut éblouie l’espace de quelques secondes. Enfin elle regarda pas l’œilleton de la porte : c’était Yoan, son meilleur client.

En effet, Anaïs exerçait le dur le métier plutôt méconnu de « Coach pour homme », son seul but étant d’éradiquer de cette ville, puceaux, geeks, kevins et autres aventureux du monde des crétins pour les rendre plus attractifs, comme une sorte de remaniement mental et physique ; et dans le cas de Yoan, le travail était conséquent.

Yoan fut invité à entrer, ce qu’il fit : Yoan, 23ans, PDG d’une société de cartes de vœux musicales, connaissait Anaïs depuis de très nombreuses années, celle ci l’observa et constata l’ampleur phénoménale des dégâts, jugez plutôt : Baskets air 9237 Big Jim, Short XXXXL aux couleurs de l’O.M et tee shirt que ne renierait pas M.Pokora ou n’importe quel autre wesh de par le monde. Et cette coupe ! Une misérable crête jonchée sur 3,5 cm de cheveux et des lunettes à la mode informaticien (comprenez poussiéreuses et larges). Sans parler de l’attitude générale du personnage additionné a cette habitude de se gratter constamment les parties génitales… pour ensuite les plonger dans cette boite de nounours a la guimauve laissés sur la table suite à une fringale nocturne chocolatière de notre héroïne.

Anaïs fusilla le PDG wesh du regard, celui ci s’empressa de retirer sa main de la dite boîte, pris un air agacé et chercha dans sa poche quelque chose qui n’était autre qu’une carte de vœux, il la posa sur la table et l’ouvrit ; un message s’enclencha :

« Votre mission si vous l’acceptez, sera de réussir a faire de moi un sex-symbol, une sorte d’aimant a gonzesses, ce ne sera pas très dur Mrs Siana, ce sera tout bonnement impossible, il est inutile de préciser que si vous étiez pris à traîner avec un type comme moi, vous perdriez instantanément votre réputation, bonne chance Mrs Siana, ce message fera pouët dans 5 secondes »

Suite à ce message, Anaïs étouffa un sourire, subjuguée du taux de ringardise concentrée dans cette carte en carton recyclé…

Elle faillit exploser de rire en entendant le « pouet » retentissant et sonore, mais en grande professionnelle qu’elle était, se retint.

Elle raccompagna Yoan à la porte d’entrée et lui fit un signe de la main signifiant que tout se passerait bien (Le même signe que dans la pub mentos pour les connaisseurs), elle ferma la pour et rabattit le verrou puis soupira à l’idée de la quantité monumentale de travail qui l’attendait ; elle décida donc de finir sa nuit ; il est 2h22.

12H22, le jour a déjà pointé le bout de ses rayons depuis belle lurette, le monde tourne tel qu’il a l’habitude de le faire, comme une mécanique bien huilée par une doctrine de productivité et de « Le travail c’est bon pour la santé », les ouvriers bossent, les PDG boivent à leur santé, et dans les établissement scolaires on prépare la relève des ouvriers d’aujourd’hui, une mécanique imperturbable, sans objection ; même le week end le rythme est soutenu par la lobotomisation télévisuelle, la ou l’on est censé redevenir maître de son esprit, douce utopie que voici…

Anaïs s’était elle même auto exclue de ce système, ayant une vision de la vie bien plus personnelle et considérant l’intérêt du travail avant sa rémunération. Elle se foutait bien de pouvoir se payer des TV HD ou des bijoux en or 24 carats, ce qu’elle aimait c’était le plaisir de cette vie totalement incertaine délimitée par le hasard et le bon vouloir de la clientèle.

Comme il était trop tard pour petit-déjeuner, elle décida de déjeuner tout en commencent son travail, cette faculté a faire plusieurs choses à la fois, Anaïs l’avait depuis bien longtemps, comme a l’époque de ses années lycée ou elle mélangeait MSN et dégustation de nutella…

Elle se « prépara » donc une pizza à réchauffer au micro ondes et installa son Pc portable sur la table de la cuisine. Elle avait le souvenir d’avoir entendu parler d’un ancien fétiche procurant un incroyable sex-appeal à quiconque le mangerait avec du nutella un soir de janvier.

Elle entre « Fétiche+Sex-appeal » dans Nurzgle, le moteur de recherche qui détrôna Google en 2008, sortit la pizza du micro-ondes, puis continua sa recherche tout en la dégustant. Elle tomba sur différents sites n’ayant aucun rapport, puis, arrivée à la page 22, tomba sur un article écrit par un certain Florian Reivnaj, un éminent scientifique qui fut radié de la profession pour cause de rapports rédigés en SMS.

Anaïs déchiffra cet article tant bien que mal, mais réussit à en saisir les grandes lignes : Un fétiche appelé « Roco » fut localisé dans les alentours de l’Espagne en 1222, à la base, il fut crée pour les besoins de Jeanne d’Arc, mais celle ci disparut à la suite d’une soirée barbecue…

Anaïs referma son PC portable et versa les croûtes de sa pizza dans l’écuelle de Moumoute, son chat, Elle connaissait désormais sa prochaine destination : l’Espagne. Mais pour voyager, il faut de l’argent ; elle décida donc de consulter son compte en banque en se renseignant auprès des services vocaux du Crédit Agricole. Une fois ses mot de passe et identifiants entrés, la boite vocale la ramena à la dure réalité :

« Votre compte courant présente un solde débiteur de 96€ et 22 centimes »

La voici donc confrontée a un nouveau problème, bien décidée a ne pas se décourager, elle alla rendre une petite visite à un vieil ami, un frère spirituel, afin de lui demander conseil. Cet ami, Anaïs l’avait rencontré au lycée lors de sa première seconde ; il était devenu célèbre suite à la publications des « Bailleux’s Stories » en 2010, cet ami avait su rester la personne simple et extravagante qu’elle était autrefois, il était connu sous le sobriquet de Gorepheus, mais ses amis l’appelaient Juju, ou encore Jul…

Anaïs sonna donc a l’entrée d’une des plus grandes demeures du 22ème arrondissement, il est 14h22.

Gorepheus était toujours ravi de recevoir de la visite, il invita donc Anaïs à entrer et lui proposa un verre :

-Whisky, Gin, Kir, Vodka ?

-Fraise à l’eau

-Héhé, c’était pour voir si tu avais fini par te mettre a boire… t’as pas changé !

-Ne me sert pas un Whisky Coca comme la dernière fois

-C’était marrant pourtant… des glaçons ?

-Ouais merci

Gorepheus revint de sa cuisine avec un plateau sur lequel était disposé pêle-mêle verres, cacahuètes, et surtout un bol rempli de nounours à la guimauve. Il surprit une lueur de satisfaction dans le regard d’Anaïs, et ajouta :

-Toujours fan des nounours ?

-Comme tu le vois

-Sert toi, je t’en prie

La discutions s’engagea, furent évoqués entre autres, l’épisode 972 des « Aventuriers du Survivaure » et diverses autres choses . Anaïs lui avoua finalement le but de sa visite ; Gorepheus réagit presque instantanément :

-Mais qu’est ce que tu vas aller foutre en Espagne ? Di tu as besoin d’huile d’olive, j’en ai !

-Nan, il faut que j’y aille, c’est pour le boulot

-Tu as la prime de risque ?

-…

-Désolé, tu veux que je t’avance l’argent ?

-Oui, et si tu voulais bien m’accompagner…

-Moi en Espagne ? Plutôt mourir

Trois heures plus tard dans l’avion en direction de l’Espagne…

-Je me demande bien pourquoi j’ai accepté…

- Parce que tu ne me refuses jamais rien peut être ?

-Rah je suis trop con…

-C’est pas moi qui l’ai dit !

-Mais euh…

L’avion, un Airbus A 622, survolait la mer, nos 2 amis se reposaient, Anaïs réfléchissait à l’endroit ou chercher le fétiche, Gorepheus quand à lui réprimait une pulsion Hispanique aigue ; il commanda donc un repas et plaisanta avec Anaïs de la pilosité inattendue des dessous de bras de l’hôtesse de l’air qui visiblement ne connaissaient pas le sens du mot « rasoir » La télé installée en face de chaque siège s’alluma et diffusa de nombreux films qui avaient tous comme point commun d’être compréhensibles par des dyslexiques tétraplégiques de l’école élémentaire…dans le désordre : « L’arme fatale XII », « La carte mère, de maman », « Le glucose » et autres navets dont il était préférable d’oublier l’existence.

Le voyage fut animé par l’arrivée massive de Bwice dans la classe affaires, ceux-ci s’étant mis en tête que « classe affaire » signifiait « Magasin de fringues ». Le spectacle était à la fois effarant et amusant, on se serait cru devant un défilé de pyjamas fluorescents poussant des petits « wesh » tous les 2 pas.

Le calme fut rétabli pas l’un des membres de l’équipage qui sacrifia sa casquette Lacoste en la lançant du sas de dépressurisation d’ou les Bwices se jetèrent en masse.

L’avion finit enfin par atterrir sur le sol Hispanique, l’air était lourd et emprunt d’une odeur d’huile d’olive, Anaïs était émerveillée, Gorepheus horrifié. Ils décidèrent d’aller boire un coup au café « El chicle a la basuja » situé face à l’aéroport ; une fois attablés, Anaïs lisant l’inquiétude grandissante de Gorepheus, tenta de la rassurer :

-Mais enfin, qu’est ce qui te fait peur à ce point ?

-C’est les gens, les inscriptions, tu vois pas ? Tout est écrit en Espagnol, c’est flippant merde…

-C’est leur langue natale tu sais…

-Garçon, une Desperados, j’ai besoin de boire !

-Il faut lui parler en Espagnol tu sais…

-Ah ouais, eh, hola tas de mierda, go me chercher a drink to beber !

-…

-Bah quoi ?

Suite à leur expulsion du café et des menaces de mort proférées par le serveur, notre duo décida de visiter Madrid, extraits :

-C’est vrai qu’en Espagne les gens se lavent à l’huile d’olive ?

-Non

-Paraît que les gens en Espagne sont maltraités, c’est pour ça qu’on les fait parler Espagnol

-Non

-T’as vu ? Y’a des Tee-shirts « I love Spain », c’est pour les gens qui perdent des paris ça ?

-Non

-Je pose trop de questions ?

-Oui

Ils arrivèrent finalement en face du « Bujita’s Museum », un musée ou était entreposé tous les bujitos crées depuis 1790 ; un homme d’une quarantaine d’années vint les accueillir, il tendit un morceau de papier a Anaïs qui le lut a voix haute :

« Enchanté Mrs Siana, votre père m’a beaucoup parlé de vous, je m’appelle Kintin Zeloy, je sais pourquoi vous êtes la et je pense pouvoir vous aider, suivez moi je vous prie »

L’homme leur fit un signe de la main, les invitant à le suivre, ils parcoururent l’intégralité du musée dans un silence presque pesant ; Zeloy les amena jusqu’à une petite pièce cachée dans l’obscurité, invita les 2 jeunes gens a entrer, puis alluma la lumière qui n’était ici qu’une simple ampoule pendue au plafond éclairant faiblement la pièce. Zeloy se faufila à travers des piles de bujitos inutilisables. Il réussit a extraire d’une grande malle, une petite boite poussiéreuse d’aspect antique, souffla dessus, et sortit de sa poche un petit carnet sur lequel il griffonna quelques mots ; il tendit la feuille à nos 2 héros. S’en suivit un silence interminable brisé par le passage d’une souris semblant trouver les bujitos périmés à son goût. Puis le malaise s’installa, Gorepheus rendit le petit carnet a Zeloy et s’empressa de s’en aller, suivi de près par Anaïs. Ce que nos héros venaient de lire dépassait tout ce qu’ils avaient pu imaginer, un secret si lourd que même l’auteur s’interdit ici d’en parler. Ils décidèrent donc de se trouver un hôtel afin de dormir et d’oublier tout cela, car comme le dit le célèbre dicton Espagnol « Quando es en la mierda, pensais a cocinar el gato »

Comble de malchance, tous les hôtels étaient complets, Gorepheus craqua :

-Rah putain de pays de merde !

-Qu’est ce que tu as encore ?

-Regarde non mais regarde moi ce truc la !

-C’est une fontaine et puis ?

-Et alors ? On a pas d’hôtel, on est en Espagne et cette fontaine débile crache de l’huile d’olive, je craque !

Anaïs serra Gorepheus dans ses bras et lui dit :

-Allez je sais que c’est dur pour toi mais tu dois tenir ok ?

-Merci

Notre duo réussit finalement a dégoter un petit hôtel, le « Dos cientos, veinte y dos », un hôtel a la hauteur de tous les campanile et Formule de France, autrement dit merdiques, avec sa TV 36cm, ses petits savons emballes, sa vue sur la nationale et surtout sa lampe pour deux.

La lampe pour deux, une des pires chose qui existe au monde, généralement livrée avec un ampoule grillée et ses franges violettes ayant l’habitude de se coincer a l’intérieur de la lampe, obsédant littéralement son utilisateur qui n’arrivera pas a trouver le sommeil avant que celle ci soit bien droite…

Nos deux amis étant a bout de force, s’écroulèrent sur le lit double de la chambre 222 du « Dos cientos veinte y dos »…

Ils furent réveillés aux environs de 8h22 par le patron de l’hôtel qui leur remit un colis, visiblement d’un expéditeur inconnu. Anaïs s’empressa de l’ouvrir et découvrit qu’il s’agissait de la fameuse boite que Zeloy leur avait montré hier, elle appela Gorepheus, ou plutôt –réalisant que ce dernier ne s’était pas réveillé- lui fit une blague :

*Driiiing *

-Hmmmouiallokeskiya ?

-Ici Mr Bailleux, rendez moi mes lettres de Mme de Sevigné

-Quoi ? Mais… ah c’est toi j’ai eu peur, c’était qui qui a sonné ?

-Le facteur, il a apporté une boite, mais pas n’importe laquelle

-Ah ? elle fait le ptit dej’ et coupe les ongles des pieds ?

-Bah nan…

-Elle sert a rien alors... OMG la boite de Zeloy !

-On l’ouvre ?

-Je pensais plus à danser et à sauver le monde mais allons y oui

Anaïs acquiesa et s’empressa d’ouvrir la boite, celle ci contenait un objet ne ressemblant a rien de connu ; a première vue cela ressemblait a un cintre inséré dans un CD lui même encastré dans un clavier de PC, mais vous vous doutez évidement qu’il s’agit d’un objet clé indispensable a la progression de nos héros, mais chuuut, ils ne le savent pas encore.

Toujours est il que n’étant pas plus avancés qu’il y a 5 minutes, décidèrent de le confier à un spécialiste, et qui était mieux qualifié pour cela que le professeur Reijnav ? Ils partirent donc pour la Russie.

Ce second voyage en avion fut l’occasion d’une rencontre inattendue ; le pilote n’était autre que le parkinsonien de leurs années lycée, Remy Egeruoc. Ils allèrent le saluer, échangèrent quelques mots et embarquèrent.

Gorepheus se pencha vers Anaïs et lui confia :

-Crois moi ça risque d’être intéressant…

-Intuition Gorepheusesque ?

-Ouaip

Et Gorepheus avait raison, avant le décollage, la voix du commandant de bord se fit entendre :

-Bonjourjesuislecommendantdebord, lesceinturessontàvotredroite, ainsiquelessacsàvomi, bonséjourssurnoslignes, vivelefootball

-Ah en effet t’avais raison

Le voyage se fit sans encombre, toujours dans cette humeur cordiale entre nos héros, après 8h de vol, 5 crises de fou rire, 32 imitations et 28 pots de nutella, l’avion atterrit enfin en Russie, Gorepheus et Anaïs descendirent…

©Gorepheus 2006, all rights reserved

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Commentaires
M
Encore Gogore encore ! Je suis fan de ton histoire même si j'ai mis du temps à la lire, mais PAR PITIE !! Ne massacre pas la langue espagnol ou je fais des trous dans ta boite cranienne pour la vider de toute sa mayrde lawl =)
M
Alors Gogo? La suite cay pour quand? :D
A
Bon et ben la suite ?
A
Bravo que dir de plus c'est formidable maintenant j'attend la suite avec impatience allé vite vite... GroGroGro bisou ta tite soeur pour toujours!!!
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